La Lettre de Vénusia

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Des glycines, du calva et Léger...

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Une escapade parisienne.

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Venusia Bertin
avr. 19, 2025
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J’aime les escapades. Elles sont raisonnablement courtes pour être prises sans trop bousculer un quotidien chargé, mais suffisamment longues pour apporter le bol d’air nécessaire quand le besoin s’en fait sentir… J’en suis une adepte expérimentée et j’ai dans le coin de ma tête l’idée, un jour, d’écrire quelque chose de plus consistant sur le sujet. Voici en attendant, le récit de ma dernière échapée, parisienne à souhait.


Arrivée à Paris Gare de l’Est – My Favorite – à 9h35, la journée est devant moi. Après avoir déposé ma valise à la consigne – rituel logistique – mes pérégrinations peuvent commencer. Le soleil est au rendez-vous… Un ciel bleu et des arbres fleuris : la vue m’enchante.

Arbre fleuri et ciel bleu : perfect combo.

Il me faut d’abord une douceur : je me mets en tête d’aller chez Mamiche, une boulangerie typiquement dans la hype bobo du « pain au levain à l’ancienne ». Je vais à l’adresse du 10 e, rue du Château d’eau. Il y a la queue, quasi exclusivement composée de touristes : mauvais signe…

Dépitée, je me dis que je vais attendre qu’il y ait un peu moins de monde et choisis d’aller prendre un cappuccino juste en face, chez Blondie. Ambiance années 80, bien hypster encore, cappuccino corsé, correct… Et sans petite cuillère (un signe certain de bobotitude).

Le capu avalé, je jette à nouveau un œil à Mamiche : ça a désempli. J’y prends donc un chou garni et un croissant. Le chou est fourré à la crème fouettée vanille, très généreux… Trop même, le finir est presque écœurant. Plus faim pour le croissant. Tout ça pour ça ? Voilà une nouvelle déconvenue de l’Insta Fooding : on ne m’y reprendra plus (peut-être).

Blondie et Mamiche : la hype bobo du 10e.

Aujourd’hui, j’ai en tête de visiter un musée : celui du Luxembourg… Pour m’y rendre, direction le métro. La vue de la station Bonne Nouvelle déserte est hypnotique. La poésie au plafond de la rame est réjouissante. J’adore.

Station Bonne Nouvelle ou la poésie du métro.

Sortie à St. Sulpice, je remonte tranquillement la rue Cassette. Je tombe à la rue Mézières sur quelques boutiques catho rigolotes et débouche au croisement avec la rue Madame sur la fameuse boutique de Marin Montagut. Le talentueux artiste aquarelliste croque un Paris d’Épinal, ambiance nostalgique, béret-baguette-marinière… C’est encore bourré. J’en pars sans rien acheter, tout ce monde et surtout le marketing « sans en avoir l’air » rudement bien mené me fatiguent. C’est esthétiquement joli, mais cela ne résonne pas pour moi : je n’y décèle aucune émotion sincère. Un Sézane du bibelot bobo parisien fait-main. Déçue.

Du catho rigolo et du marin pas si malin

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